Mythologie grecque

    Parmi les principes fondateurs de ce qu'il est convenu d'appeler notre "civilisation occidentale" ce ne sont pas les Lois Romaines, les Mille et Une Nuits ou la Bible qui motivent mais bien les poèmes d'Homère relatant les péripéties de la guerre de Troie et du périple allégorique d'Ulysse partant retrouver sa Pénélope en son royaume d'Ithaque en mer Ionienne.

     Dans la mythologie grecque décrite par Homère, les Dieux, malgré les pouvoirs qui leurs sont dévolus et leurs représentations dominatrices, sont plus proches des super-héros de bandes dessinées que nous connaissons que des concepts, soit-disant créateurs de l'Univers, que nous proposent les philosophies mono ou polythéistes. Ces dieux sont de vrais aventuriers, des maîtres dans leurs spécialités et il vaut mieux être ami de Poséidon si l'on souhaite affronter les mers ou les séismes. Ils sont tout simplement issus de la Nature et du monde dans lequel nous existons. Les châtiments ne sont pas une menace, ils sont - dans l'instant présent - ou ne sont pas.

L'Atlantide
    La légende d'une île/continent rapportée par Platon, abritant une civilisation avancée, qui aurait été détruite par un gigantesque séisme voici 3650 ans, vient ajouter à la mythologie ambiante le côté inéluctable des bouleversements incessants résultant de la formation de notre planète.
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      Ces récits, provenant de la tradition orale, nous arrivent déformés, embellis et adaptés grâce aux premiers écrits de philosophes ou érudits grecs qui vivaient voici 20 ou 30 siècles. Ils forment une fresque historique qui offre à notre imaginaire matière à comprendre, rechercher et rêver.
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Venise

 Place St Marc le 26 mai 2014

   Le bateau reste, à l'évidence, la bonne manière de visiter les îles méditerranéennes.
   Au départ de la Sérénissime, les bateaux de croisières paradent dans la lagune, en face de la place St Marc. C'est une des méthodes utilisées par les Vénitiens pour promouvoir leur sublime cité.


Escale à Bari

La forteresse construite sur les fondations normandes de Bari
(le 27 mai 2014)

 Cette jolie métropole de 300000 habitants située dans les Pouilles ,au sud de la péninsule italienne, à une longue histoire, notamment au moyen-âge.

Bari - La Via Venezia bordée de vestiges
de colonnes romaines (vue de la citadelle)

Grande Porto bordé par la Via Venezia (27 mai 2014)

     Initialement grecque puis romaine, la ville est passée aux mains des Berbères, des Lombards, des Byzantins et des Vénitiens pour tomber dans le giron normand de 1088 à 1196. Bari devint alors le port d'embarquement pour les croisades.

Basilique St Nicolas à Bari

St Nicolas

  Sa basilique, construite par les Normands abrite les restes de St Nicolas de Myre (vénéré par tous les chrétiens orthodoxes, catholiques ou protestants - ses attributs sont proches de ceux du dieu nordique Odin).

Cathédrale San Sabino
de Canosa à Bari

Cap sur la mer Ionienne

Corfou (Iles Ioniennes) 


Sur le parcours d'Ulysse, l'ancêtre des aventuriers

Reconstitution du parcours d'Ulysse
pour son retour de Troie à Ithaque

  Les femmes sont décidément à l'origine de toute chose : l'enlèvement de la belle grecque Hélène par Priam le fils du roi de Troie, en 1184 avant JC entraîna l'attaque de Troie par la flotte de Sparte. La guerre, dont Achille fut le héros, dura 10 années.

L'Odéon sur le site de la ville de Troie

  Ulysse, roi d'Ithaque, fut à l'origine de la victoire des grecs grâce au légendaire "Cheval de Troie" (Voir : jclanatolie.blogspot.com)

 Pour rejoindre son épouse Pénélope qui l'attend à Ithaque, Ulysse affrète une flotte pour son retour. Il verra : Cythère, Djerba,, Napoli, Stromboli, Sardaigne, Monte Circeo, Charybde et Scilla, Atlas (île Atlantis ou Ogygia/Gozo?) et Corfou avant de revoir Pénélope à Ithaque. Aux prises avec les colères de Poséidon, les avaries, les mauvaises rencontres et évidemment les  beautés féminines accueillantes, le voyage prendra 10 années dont 7 ou 8 aux pieds de la nymphe Calypso fille du roi Atlas. 
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Corfou - Soleil levant -

Port de Corfou
A l'horizon : le mont Aghio Gorlis à 576m

   A la limite des "Terra Cognita", les Terres connues des grecs, Corfou était, selon les chants d'Homère, peuplée par les Géants (Phéaciens) et les Cyclopes. Ce sont ces Phéaciens qui auraient recueilli et soigné Ulysse avant de l'aider à rejoindre Ithaque.

   A la frontière virtuelle entre l'Orient et l'Occident, l'île a été, tour à tour, grecque, romaine, byzantine, normande, italienne, française sous Napoléon, britannique ensuite, pour finalement se rattacher à la Grèce continentale en 1864.

Corfou - reliefs au nord de l'île

Mont Pantokrator, sommet de l'île (906m)

Paleokastitsa - le plus beau site balnéaire de l'île (nord-ouest)

Paleokastitsa

Paleokastitsa

    En dehors d'importantes plantations d'oliviers, l'île, très bien arrosée, est couverte d'un maquis parsemé de nombreuses variétés de fleurs (dont des orchidées et les fameuses roses blanches de Nana Mouskouri) et de bougainvillées. C'est le paradis des oiseaux, des petits mammifères et de reptiles inoffensifs dont les tortues. 

Incitation de retour pour une visite détaillée des Iles Ionniennes

Mykonos (archipel des Cyclades)

Mykonos - Port de Chora - le 29 mai 2014

Les fameux moulins de Mykonos

Connue de nos jours pour sa vie nocturne et son fabuleux climat, l'île n'a pas toujours été très fréquentée. On l'appelle l'île des vents, elle est assez aride et peu boisée...c'est l'île voisine de Délos qui, grâce à ses ressources permanentes en eau douce à l'époque, figure dans la mythologie et avait choisie par les Grecs pour s'établir puis par les Romains pour installer leurs résidences (voir ci-après).

Le 29 mai 2014, sous un ciel en colère,
 phares allumés, montée vers le nord de l'île

  D'abord sous influence grecque, puis romaine, byzantine ou vénitienne, Mykonos fait partie intégrante de la Grèce depuis l'indépendance de 1830.

Faro Armenistis au nord de l'île de Mykonos

Ano Mera au centre de l'île

Ruelle à Chora - Mykonos

    L'île est le rendez-vous des touristes grâce à ses nombreuses belles plages et le point de regroupement des fêtards de toutes nationalités grâce à sa réputation et à son accueil. Elle est symbole de liberté et de tolérance. 

Mykonos - Eglise de Paraportiani

Mykonos - Jardins sur le dock de Chora

Mykonos - Port de Chora

Mykonos - Quai Akti Kambani

- Chapelle sur le Port -
L'arc-en-ciel : signe de Zeus

                                                             Délos  

Délos - Le théâtre grec -

   C'est la petite île voisine de Délos (voir la carte ci-dessus sous le titre Mykonos) qui intéressera particulièrement les fans de l'époque gréco-romaine.

Délos - Les Lionnes -

Délos - La Maison de Cléopâtre -

         





   Les vestiges hellénistiques et romains de Délos sont très intéressants notamment le Théâtre, les Lionnes et la Maison de Cléopâtre.
   De plus, d'après la mythologie, c'est le lieu de naissance d'Apollon et d'Artémis, fils et fille de Zeus et de Leto qui, poursuivie par Héra, l'épouse du même Zeus, trouva refuge à Délos pour donner naissance à ses jumeaux.


Santorin

Île de Santorin par Google (axe Nord/Sud vertical)

   Même si la disparition de l'Atlantide est le fruit de l'imagination de Platon, même si d'astucieux érudits ont suggéré l'amalgame entre l'éruption de Santorin et l'engloutissement de l'Atlantide, il n'en reste pas moins vrai que l'archipel de Santorin se suffit à lui-même. C'est une pure merveille géologique et esthétique.

Lever de soleil sur Thira à Santorin le 30 mai 2014

  La vue aérienne ci-dessus montre bien la caldera, qui correspond à la bouche du volcan avec sa partie ouest incomplète et le superbe îlot d'Aspronisi (appelé l'île blanche) dont la couche supérieure est constituée de pierre ponce très claire. L'îlot surgit au milieu de la passe, il la domine de ses 70 mètres (voir photo ci-dessous).

A gauche, l'île blanche, vue d'Akrotiri
Au centre les 2 îles Kameni apparues 650 années après
l'éruption principale

   La mer d'un bleu profond, les falaises dont les couleurs varient du blanc au noir en passant par toute la gamme des bruns et enfin, les villages blancs "déposés" sur les crêtes, laissent des images saisissantes d'harmonie et de beauté pure.


Akrotiri

La partie sud de l'île de Santorin
vue du point culminant Profitis Ilias (567m)
Village d'Akrotiri, site de fouilles de la  civilisation minoenne

   La proximité de l'île de Crète, au sud, a favorisé l'implantation d'une civilisation du type Minoen sur la partie sud du croissant de l'île de Santorin (photo ci-contre) au village d'Akrotiri.

Fresque - site d'Akrotiri (-3600 ans)

   La cité a été détruite et les ruines recouvertes de cendres par l'éruption du volcan et le tsunami provoqué, voici 3600 ans. Comme à Pompéi, les cendres ont permis une bonne conservation en l'état, les fouilles sont en cours.

Plages et centre de l'île

Santorin - site volcanique de Vichada (sud)

Santorin - site de  Perissa (ouest)

Santorin - vue  vers l'ouest
depuis le point culminant Profitis Ilias
Premier plan ; Pyrgos, ensuite Thera
et au fond, le village d'Oia

Santorin - vue  vers l'est
depuis le point culminant Profitis Ilias
- L'aéroport -

.

Chapelle orthodoxe - Entre Mésaria et Karterados

Centre île Santorin - vue vers Karterados

La caldera vue de Thira

La caldera depuis Skala Pier, le port de Thira

Santorin
Thira posée au sommet de la falaise

   Au niveau du port de Thira, la falaise culmine à 260 mètres. Après la visite de la ville, 3 possibilités pour rejoindre le bateau si vous êtes arrivés par le mer : le petit téléphérique souvent très encombré, les mules ou la descente à pieds des 580 marches du chemin des mules (voir le chemin zigzaguant de la photo ci-dessus).
   Quelques heures permettent d'avoir un aperçu de Santorin. Il faudra revenir pour une visite complète (les îles, les plages, la culture, les villages, l'histoire, l'archéologie, les vins, la cuisine, sans oublier les réputés couchers de soleil...).


Escale à Dubrovnik

Dubrovnik

Dubrovnik - Le nouveau port de Gruz -
Pont haubanné sur le fleuve Ombla

Dubrovnik - Les remparts

Dubrovnik - Les fortifications

  







  Perle de la Croatie, sur la côte dalmate, Dubrovnik, ancienne Raguse, est une ville fortifiée construite au VIIème siècle.
  Concurrente permanente de Venise pour le commerce en Méditerranée, tour à tour indépendante ou sous protection ottomane, vénitienne, austro-hongroise ou italienne, elle sera française entre 1806 et 1815 sous Napoléon.

Les ruelles de la vieille ville

Les ruelles de la vieille ville

1 juin 2014 : un bel orage

Affluence sur le Stradum (1 juin 2014)

Dubrovnik : monastère franciscain

 Sur le Stradum, l'artère principale de la vieille ville, les touristes se pressent et l'affluence est à son comble lors des escales des paquebots de croisière.
    La ville est passionnante à visiter et même si, comme ce fut notre cas, l'orage gronde, il reste toujours les monuments, musées ou boutiques artisanales pour s'abriter et admirer.

Dubrovnik - Le Palais du Recteur -
 -Buste du navigateur Miho Pracat -
Devenu riche et généreux, il est reconnu par tous à Dubrovnik 

 Retour à Venise

La place St Marc et le Pont des Soupirs

On ne se lasse jamais de Venise. On y revient...


  Fondée vers l'année 528, la ville est construite sur un archipel de 118 îles plantées de pieux en chêne et en aulne pour servir de fondations. Elle comprend 177 canaux et 455 ponts dont le plus réputé, le "Pont des Soupirs" a été nommé ainsi à cause des soupirs poussés par les prisonniers qui passaient là pour aller de la prison au tribunal afin d'être "interrogés" et jugés.

Le Rialto sur le Grand Canal (2 juin 2014)

Gondolier...

Le Grand Canal vu du Rialto

Le Campanile

Depuis la Place St Marc,
vue sur la lagune et l'île de
San Giorgio Maggiore avec son campanile

Le Grand Canal vu du Rialto

La Galéasse - Galère à voiles construite
jusqu'au 17ème siècle par l'Arsenal de Venise

    





  La République de Venise fut pendant des siècles une puissance dominante en Adriatique, en Méditerranée et sur toutes les mers du Globe.     La flotte commerciale et guerrière de la Sérénissime était en concurrence permanente avec les puissances maritimes de l'époque : romains, byzantins, ottomans, égyptiens, grecs, portugais ou même hollandais pour les destinations lointaines (épices, etc...).
   Venise perdit son indépendance au début du XIXème siècle suite aux conquêtes de Napoléon. Elle fait partie de l'Italie depuis 1866.
   Patrie de Marco Polo, la Cité des Doges, au passé prestigieux, doit faire l'objet d'une politique de préservation pour la sauver des "eaux" qui sapent ses fondations et menacent de l'engloutir.

Venise - L'emblématique pont/marché du Rialto sur le Grand Canal (photo Arthus Bertrand)

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L'Hermione le 3 octobre 2014 au départ de La Rochelle
(Réplique de la frégate armée pour La Fayette en 1780)

  En conclusion, si ce petit tour virtuel en Méditerranée vous a intéressé, n'hésitez pas...

  Comme la frégate ci-contre, "l'Hermione", le fait pour les Amériques, hissez les voiles et cap sur les Iles Grecques.

                                                    
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Pour d'autres évasions :

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